Avant le fracas des médias de demain, je vous propose donc... un peu de calme !

Cette image figurera sous forme de poster central à l'intérieur du comic-book FOX-BOY à paraître le mois prochain.

Le style est atypique dans l'imagerie super héros : Je me suis inspiré jusque dans la signature, du style et des couleurs du peintre Henri Rivière, mi-impressionniste, mi-japoniste, et qui a donné de la Bretagne des scènes absolument sublimes. Il y a souvent chez lui, comme chez ses aînés Japonais Hokusaï ou Hiroshige, une maîtrise des brumes du crépuscule, et des ombres étirées de l'aurore qui confèrent à ses paysages, scènes agricoles, une paix inégalée.

Au milieu des pages d'action de FOX-BOY, j'y vois une manière toute personnelle d'inscrire mon héros romantique dans sa région.

Bon week-end à tous

  Enjoy.

il y aura en tout cinq pages consacré aux annonceurs, et toutes seront faites dans cet esprit Mad Men par votre serviteur.

Je vous les dévoilerai ici au fur et à mesure, avant de vous en dire plus sur ce petit comic-book au tirage limité à 500 exemplaires en partenariat avec le festival Strasbulles à Strasbourg.

Auparavant, quelques détail de la même image à cliquer pour agrandir :

Je ne suis pas tout à fait parti de rien pour faire cette illustration :

j'aime bien les revues Américaines, notamment Esquire, Saturday Evening Post, Look, Pic, Ebony ou Documents. J'en ai trouvé quelques reliures au fon fond de la Dordogne lors de vacances d'été, alors que je terminais Tom et William.

Ces magazines sont tout simplement une mine d'idées et d'inspiration pour moi ... idées qu'il ne me reste alors plus qu'à digérer, et adapter à mon sujet (ici : le mot Apocalypse + les super héros + les années 40/50).

Avec cette dernière image, vous pouvez carrément vous faire un fond d'écran, en cliquant dessus, puis Clic-droit/Enregistrer comme image d'arrière-plan.

Après... avec un visuel aussi chamarré, vous risquez de perdre de vue vos icônes de raccourcis sur le  bureau !

A suivre prochainement : la pub pour nos amis d'Urban Comics (on attend les validations de chez DC avant de montrer) !

Pol est de retour à Rennes, après son séjour en bord de mer.

Entre temps, l'épisode spécial  du mois dernier a été un moyen à la fois de saluer Moebius, et de révéler l'origine du costume de FOX-BOY.

C'était une transition entre le moment où Pol a eu ses pouvoirs de Renard-Garou (1er épisode), et le moment où il trouve une combinaison isotherme bleue dans le laboratoire désert de la SODEMAX (épisode 2), la nuit du nouvel an, et révélation de sa "vocation" de citoyen-justicier.

Ce mois-ci, nous allons voir Pol exercer son costume, tout en préparant son image (on est à l'époque d'internet, et Pol est soucieux de son image).

 Je ne saurais d'ailleurs trop vous conseiller de chercher FOX-BOY sur Facebook : une surprise vous y attend ! 

Ah, et les petites jumelles vues en page 1 et 2... c'est ma fille Cloé, multipliée par deux pour l'occasion !

 Making-of.

On commence par les crayonnés :

Après quelques croquis encore plus rapides (et que je vous épargne), voici le découpage de la page 1, sur A4 (feutre

+lavis).

Seule (petite) modif' par rapport à la version finale, j'ai enlevé l'ombre de Paotr Louarn sur le mur en case 2 : le gant orange est suffisant pour le reconnaître, et j'aime autant qu'on le découvre au moment où il se présente lui-même à la case suivante.

Découpage de la planche 2 :

Seule modif notable : En case 4, le personnage sera placé bien plus haut et réduit à un point.

  A cela, 3 raisons :

1 : Le personnage était coupé en bas de la case 4, je veux éviter de faire passer le regard du lecteur directement à la case en dessous.

2 :  En le remontant, je continue la courbe formée par les 4 représentations du personnage de ce même strip.

3 : Montrer la petitesse du personnage - et souligner son exploit vertigineux.

 Crayonné de la planche 3 au premier stade (page gauche du calepin, tournée avec embryons de dialogues), puis

améliorée sur la page en face.

C'est suffisant pour lancer le crayonné.

Crayonné de la planche 3 sur carton (44,5 x 31,5 cm).

Cette étape sera la dernière sur papier, puisque je prends cette planche en photo

(inutile de scanner un crayonné qui ne me sert que de guide pour l'encrage).

Encrage (à la tablette graphique) :

Avant de conclure :

je publie le dessin d'Axel Maillot, étudiant à l'Ecole Pivaut à Nantes, venu en stage une semaine à la maison dans le cadre de ses études.

Voici son interprétation de FOX-BOY :

Le story-board est le découpage dessiné plan par plan d'un film, qui donne des indications à la fois de la position de la caméra, et de l'action qui se passe devant elle. C'est un outil aujourd'hui indispensable en animation, quand on sait le prix d'une seconde de tournage, et la rapidité de production. C'est aussi le moyen pour le scénariste ou le réalisateur de projeter une vision, et de corriger dès cette étape d'éventuelles carences/problèmes de narration.

Pour le pilote d'Etranges Affaires, le story-board était signé Vincent Chassé.

Mais en son absence l'été dernier, je l'ai remplacé au pied levé pour apporter un certain nombre de modifications et précisions nécessaires.

En voici quelques morceaux choisis.

Mais aujourd'hui, le seul story-board ne suffit plus. Devant la complexité du sujet, le souci constant d'être crédible; dans des lieux réels et de coller au plus près de la réalité historique, on ne peut se permettre d'être approximatifs.

A cette fin, les images du story-board (environ 200) seront donc scannées une à une, et feront l'objet d'un animatique (simulation d'animation, et proposition de montage virtuel).

une fois de plus, cette étape (réalisée ici par Mathieu Chevalier derrière le clavier) fait l'objet d'une étude rigoureuse menée par le réalisateur Olivier Brunet (en veste de jean), le co-producteur Jean-François Le Corre et Aurélie, tous deux de Vivement-Lundi !

Petit film (5 mn 27) réalisé lors d'une de ces discussions.

Demain, quelques derniers éléments à vous dévoiler... avant la diffusion lundi soir du documentaire sur France 3 à 23h15. 

Suite des aventures du making-of (du moins pour ce qui me concerne) du pilote de la série Etranges Affaires, et dont la diffusion est programmée pour lundi prochain, à 23h15 sur France 3.

Pour rappel : l'affaire dite des vedettes de Cherbourg raconte comment avec la complicité de l'Etat Français, et malgré un blocus sur la vente d'armes à Israël suite à la guerre des 6 jours, les chantiers de l'Atlantique ont réussi à fourguer des vedettes militaires ultra-modernes par un stratagème digne de James Bond... à moins que ce ne soit Benny Hill !

Aujourd'hui, nous allons nous pencher sur la création des décors qui concernent les parties réalisées en animation.

Nous l'avons vu dans la première partie de ce reportage (consacrée aux turn-around des personnages), une des particularités de la série de docu-fiction ETRANGES AFFAIRES produit par Vivement-Lundi ! et Antoine Martin Productions, est d'allier prises de vues réelles avec acteurs, images films d'archives, et scènes d'animation, comme sorties de l'imaginaire de Sasha, l'héroïne journaliste/bloggeuse/dessinatrice.

Pour ce faire, il faut des personnages à animer, des effets spéciaux (pluie, bruitages, flous...) et des décors devant lesquels tout ce petit monde va prendre vie sous vos yeux (tout esbaudis d'émerveillement - il va sans dire).

L'idée, c'est qu'à chacun des quelques lieux qui font l'objet d'une séquence d'animation, il y est une palette chromatique définie, à partir de laquelle le décorateur produira l'ensemble défini sur le story-board.

Décor 1 : Cherbourg sous la pluie, pendant la nuit de Noël

Avec un clin d'oeil à un certain film de Jacques Demy tourné ici quelques années auparavant

... 

Décor 2 : Intérieur d'un restaurant de Cherbourg, la nuit de Noël.

On remarquera tout à gauche, un tableau qui n'est pas sans rappeler la couverture d'un indispensable album de BD.

  Ci-dessous, le même plan, avec les indications de caméra, avec un panoramique de la gauche (l'Amiral Limon tend à Félix Amiot, concepteur des vedettes, le chèque correspondant à leur achat pour Israël), vers la droite où un de ses hommes s'apprête à immortaliser l'événement.

Ci-dessous, le contrechamps de la même scène : l'authentique photo des protagonistes de l'affaire :

de gauche à droite : Félix Amiot des chantiers du même nom - un inconnu - Moshe Tabak (dont le témoignage direct est un des trésors de ce doc extraordinaire) - Esra (dit : Le Renard) - le chauffeur de Limon et tout à droite, "le Cerveau" l'Amiral Limon.

Décor 3 : Des marins glissent dans la nuit entre les containers du port, en passe de se rassembler pour monter à bord des vedettes. Dans quelques miutes le signal sera lancé, et ces quelques 150 hommes vont prendre possession des vedettes pour filer à plein gaz, cap sur Tel-Aviv.

La suite et fin de la présentation des décors... très vite !